La reine Victoria, Lord Palmerston, Sir Thomas Reade et Sidi Mohamed Ben Ayed

Depuis les années 1840, la famille Ben Ayed était une alliée stratégique de la couronne britannique. En effet Sidi Mohamed Ben Ayed, très prévoyant, en incluant ses descendants (hormis son fils Mahmoud Ben Ayed) avaient obtenus le statut de protégés britanniques après la mort de Hussein II Bey dont il était le fidèle serviteur et son conseiller le mieux averti.

Sidi Mohamed Ben Ayed

Sidi Mohamed était l’une des personnes les plus influentes de la régence, ambassadeur et envoyé extraordinaire du Bey au roi Louis Philippes en 1831, où il observa toute la puissance des armées européenne, il permit grâce à ses conseils d’éviter une guerre in extremis entre la régence et le royaume de Sardaigne.

Sir Thomas Reade, consul général de Grande Bretagne de l’époque comprend rapidement qu’il doit en faire un précieux allié, dans son combat pour l’abolition de l’esclavage dans lequel Sidi Mohammed Ben Ayed jouera un rôle considérable en 1846.

Sir Thomas Reade

Sidi Mohammed Ben Ayad laisse peu à peu son fils Mahmoud prendre le relais pour devenir en peu de temps le financier omnipotent de la régence sous Ahmed Bey 1er.

En 1847, Sidi Mohamed Ben Ayed se brouille avec son fils Mahmoud et le Bey au sujet de diverses affaires notamment la création de la Banque de Tunisie pour laquelle il était contre. Se sentant menacé il cherche refuge auprès de son ami Sir Thomas Reade avec son neveu Hmida Ben Ayed au consulat britannique qui en informe Lord Palmerston à Londres.

Lord Palmerston

Lord Palmerston, premier ministre de sa majesté la Reine Victoria ordonne à son représentant à Tunis, Sir Thomas Reade de veiller à la protection de Sidi Ben Ayed et envoi un message à son altesse le Bey de la part de la reine Victoria on ne peut plus clair:

“Sa majesté la reine Victoria ne tolérera en aucun cas que l’on touche à un seul cheveu de Ben Ayed.”

Sa majesté la Reine Victoria

“La famille Ben Ayed se succéda durant de nombreuse année dans la gouvernance de L’île de Djerba, elle appartient à l’une des rares familles restantes de la noblesses arabes.”

(Extrait de The Last Punic War: Tunis past and Present.)

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