Mustapha Ben Ayed

Si Mustapha Ben Ayed مصطفى بن عياد (1898-1969), descendant du Général Mohamed Ben Hamida Ben Ayed par son fils Soliman caïd de Djerba en 1835. Si Mustapha est lui aussi née à Djerba, agriculteur et grand propriétaire terrien du Sud, Djerba Gafsa, Zarzis, il a été caïd lazzam du marché de Midoun en 1925, officier puis commandeur de l’ordre du Nichan Iftikhar en 1947, délégué membre de la chambre mixte de commerce et d’agriculture du Sud de la Tunisie, chevalier du mérite agricole en 1948, et protégé britannique. Cette protection s’est transmise du Général Mohamed Ben Ayed à tous ses descendants, elle lui avait été accordée depuis 1840 afin de se prémunir des exactions du pouvoir de l’époque et protéger sa descendance.

Si Mustapha (appelé aussi Ali) avait déjà les droits d’exploitation du marché de Midoun en 1925. Il n’avait que 25 ans.
Si Mustapha Ben Ayed Chevalier de l’ordre du Mérite Agricole.
Si Mustapha Ben Ayed commandeur de l’ordre du Nichan Iftikhar
Si Mustapha Ben Ayed, officier de l’ordre du Nichan Iftikhar
Passeport britannique de Si Mustapha Ben Ayed , “British protected person”

Si Mustapha Ben Ayed reçoit en 1936 la visite de l’écrivain Emmanuel Grevin à Djerba. L’écrivain lui consacre un chapitre intitulé “Mes amis Ben Ayed” dans lequel il décrit sa visite des deux palais ainsi que le témoignage de Si Mustapha sur ce passé glorieux.

Extrait de Djerba l’ile heureuse et le Sud Tunisien par Emmanuel Grévin
Extrait de “Djerba” réalisé en 1947 par Albert Lamorisse où l’on aperçoit Si Mustapha Ben Ayed.
Invitation à Déjeuner du Contrôleur civil M. Kraft à M. Mustapha Ben Ayed datant du 20 mai 1948.
Si Hassouna, l’ainé des enfants de Si Mustapha Ben Ayed, Docteur dans l’équipe du Pr Jean Hamburger à Paris.
Si Mustapha Ben Ayed avec son fils Mahmoud Ben Ayed devant le palais de leurs aïeux.
Si Mustapha Ben Ayed, en compagnie de ses fils Chedly et Farhat, et d’invités français dans sa demeure à Cedriane Djerba.
Menzel et Palais Ben Ayed à Djerba Sedghiane.
Article de la Dépêche Tunisienne relatant la visite de Louis Périllier à Djerba en Février 1951, Résident Général en Tunisie, reçus par M. Kraft contrôleur civil, M. Grimaldi vice-Président de la commune rurale, et les personnalités Djerbiennes de l’époque, on peut citer M. Mohamed Arrouay, membre du Grand Conseil, M. Mustapha Ben Ayed, délégué de la Chambre d’agriculture, M. Hassine Anane membre de la coopérative des artisans USCAUT qui ont formulés leurs demandes et besoins pour les habitants de Djerba
M. Mustapha Ben Ayed à bord du premier vol Tunisair dans le ciel de Djerba en Juin 1950.
“A onze heures le F.BAXZ doit prendre l’air et promener au-dessus de l’île une vingtaine de notabilités à qui « Tunis Air » tient à offrir un baptême de l’air. A bord prennent place MM. Kraft, contrôleur civil, et Grenier, son adjoint ; Grimaldi, vice-président de la Municipalité d’Houmt-Souk ; Mustapha Ben Ayed, délégué à la Chambre Mixte du Sud, et Youssef Arrouai, gros commerçant de l’ile, ainsi que d’autres personnalités. Pendant une vingtaine de minutes l’avion survole Djerba en suivant les côtes. Pour beaucoup ce voyage en avion est une nouveauté et, partant, une véritable attraction.”….”Quant à M. Mustapha ben Ayed, qui prenait l’air pour la première fois lors de ce baptême », il n’a pas caché son émerveillement. « Cette innovation est des plus heureuses ; elle est une preuve de la constante sollicitude apportée par la France et ses enfants pour développer dans tous les domaines l’essor économique de notre pays. Je pense très sincèrement que la nouvelle ligne Tunis-Djerba est appelée à un gros succès. En ce qui me concerne j’envisage de l’utiliser très souvent et d’inviter mes concitoyens à me suivre ». La déclaration de M. Ben Ayed résume bien la pensée de ses compatriotes. Intéressante, la liaison Tunis-Djerba l’est à deux points de vue : touristique et commercial. En effet l’avion décollant chaque samedi matin d’El Aouina peut emmener en week-end touristes et tunisois. En revenant le lundi matin il permet aux insulaires d’atteindre rapidement la capitale sans aucune perte de temps, ni fatigue et confortablement. ”
Extrait du Tunisie France de Juin 1950.

“Le Résident général, Voizard a voulu mettre en œuvre l’arrêté de décembre 1952, qui stipulait la formation de conseils ouvriers et de conseils municipaux, qui a été rejeté par le Conseil des Quarante et Son Altesse le Bey, alors le contrôleur civil à Djerba a demandé à quelques notables, il s’agit de Mhenni Ben Abbas, Mustapha Ben Ayed, Hamida Belhaj Younes et Mohamed Anane d’en former un. Sa demande fut accueillie par un refus catégorique, malgré les menaces et l’enregistrement de leurs noms…”

“اراد المقيم العام السيد « فوازار » تطبيق الأمر المؤرخ في ديسمبر 1952 القاضي بتكوين مجالس عمال ومجالس بلديات والذي وقع رفضه من طرف مجلس الأربعين وسمو الباي ، فطلب المراقب المدني بجربة من بعض الأعيان وهم مهني بن عباس ومصطفى بن عياد وحميدة بلحاج يونس و محمد عنان فقوبل طلبه بالرفض البات رغم تهديده اياهم و تسجيل آسمائهم …”
Kais Ben Ayed

Hommage par ton arrière-petit-fils qui ne t’a pas connu mais qui l’aurait tellement voulu …